Ce bon vieux cépage du Valais qui foulait déjà nos terres alors que nos grand pères n’étaient pas encore nés, ce vieux rouge du pays, nous en fait voir du pays, car ce capricieux ancêtre, nous donne de son fruit une année, et nous en prive la suivante, sans compter que ses gros bois sont durs à tailler, vive les sécateurs électriques, nos mains les en remercient, oui il est dur le papy à maîtriser, comme chez nous, nous avons le respect des aînés, nous nous adaptons à ses caprices de vieil indigène. Il nous récompense toutefois avec panache lorsqu’il daigne nous faire partager sa bonne humeur, une année sur deux comme un vieux grigou…

Il nous gratifie alors de ses arômes de myrtilles, de fruits mûrs et de sous bois, en récompense du labeur et des soins que nous lui consacrons.

Et dans ses meilleurs jours, les volailles à chaire rouge et les gibiers à plumes nous démontrent qu’effectivement, pour les valaisans, c’est le Cornalin le patron… Et nous ne regrettons pas de bosser pour lui…